Marstal Yachthafen

Description

NV Cruising Guide

Navigation

L'approche par le sud via le chenal de dragage balisé et tiré (profondeur cible : 4,5m), est assez peu problématique. Par contre, en cas de vent de terre tempétueux, il y a ici une mer de fond désagréable. Le port peut également être atteint par le nord via le bien-fondé de " Rudkøbing Løb " (profondeur cible : 3,2 m) ou, pendant la journée, via la bouée Mørkedyb (profondeur cible : 3,2 m)

Postes d'amarrage

Pour les grands yachts, le quai de la partie nord du port avec une profondeur d'eau de 4m est adapté. Aux jetées sud de la marina (7 - 10) se trouvent principalement des places libres à une profondeur d'eau de 1,7 - 2,7 mètres. L'ancienne jetée du ferry et les quais du quai ne peuvent pas être utilisés. Pendant les vacances et les week-ends, le port est souvent très fréquenté.

Environs

Marstal offre de très bonnes fournitures et un bon service avec la voilerie et le chantier naval en bois.

NV Land Guide

Cette petite ville d'Ærø est désormais la Mecque des marins de la Baltique. Environ 15 000 bateaux de plaisance y accostent chaque année. En outre, le nom Marstal évoque la grande époque des voiliers. 400 marins ont amarré ici à la fin du 19e siècle et au début du 20e siècle dans le port construit par les marins et les agriculteurs eux-mêmes. Il est difficile d'imaginer que ce grand nombre de voiliers - pour la plupart des trois-mâts - aient pu trouver de la place dans ce port quelque peu malchanceux et ensuite encore manœuvrer, mais de vieilles photographies le prouvent.

Pendant des décennies, les habitants de Marstal ont demandé à Copenhague de construire un port, mais la capitale s'est entêtée. Peut-être les Copenhagueois considéraient-ils le village maritime de Marstal comme un concurrent indésirable, car il abritait, à son apogée, plus de voiliers que la métropole danoise. En 1825, la patience des habitants de Marstal est finalement épuisée et ils le "montrent aux messieurs de Copenhague". Pendant plusieurs hivers, de gros rochers ont été tirés à travers la glace à la force des muscles et des chevaux et laissés là où ils devaient border le port. Le reste du travail a été fait par le dégel. Malheureusement, de nombreuses tombes préhistoriques ont également été victimes de la construction du port, car les gens n'étaient pas très regardants lorsqu'il s'agissait de trouver des blocs erratiques adaptés.

Les visiteurs rencontrent le passé de la ville maritime à chaque tournant. Les rues portent le nom de grands héros de la mer, comme celui de Peter Willemoes, ou font référence à des types de navires : Schoonerweg, Barkweg, Galeasseweg Il n'y a pas moins de sept allées de ferry directement au port. Même le cimetière témoigne d'une relation particulièrement forte avec la mer. Sur l'une des pierres tombales, on peut lire : "Ici Christian Hansen repose à l'ancre avec sa femme. Il ne lève pas l'ancre avant de se présenter devant le trône de Dieu."

Dans une telle ville maritime, bien sûr, l'église typique des marins ne peut manquer. Elle aussi a été construite à l'initiative des marins. Des maquettes de bateaux réalistes décorent l'intérieur de l'église. L'une des particularités est le retable, qui montre Jésus apaisant la tempête. Les capitaines de Marstal ont servi de modèles pour ce panel. Le retable de l'église a été peint par Karl Rasmussen vers 1880. Le tonneau noir qui se trouve encore dans l'église était autrefois utilisé pour baptiser les enfants nés hors mariage. Les joyaux de l'église sont les vieux chandeliers chinois. La tour de l'église, haute de 35 mètres, est appelée la Tour de la Paix. Construit en 1920 - après la Première Guerre mondiale - il était destiné à exprimer le désir intense de paix des habitants de Marstal, qui avaient particulièrement souffert de la guerre. Plus de 100 navires de Marstal ont été coulés par des torpilles ou des mines, bien que le Danemark soit resté neutre.

Le musée maritime de Prinsengade, qui a été reconstruit et agrandi ces dernières années, mérite d'être signalé. Une visite est une expérience, ne serait-ce que parce que le musée maritime est particulièrement richement équipé. Des canons de salut, des photos de navires, des figures de proue, des peintures maritimes et bien d'autres choses encore documentent le lien avec la mer. Outre les instruments nautiques, les vieux journaux de bord et diverses maquettes de bateaux, on y trouve également de nombreux objets rapportés par les marins.

L'ancienne maison de skipper Minors Hjem (la maison des gens simples) à Teglgade a été aménagée avec du mobilier d'époque pour servir de musée.

Dans le port, on constate un effort visible pour rester dans l'air du temps en termes de construction de chantiers navals ; cependant, la petite île de Frederiksholm sur la longue jetée du port rappelle le Marstal traditionnel. Ici, un four classé se trouve encore là où l'on cuisait autrefois la chaux.

Le lien avec le passé maritime est également entretenu par l'école de navigation de Marstal. Elle est considérée comme l'une des plus modernes et des plus renommées d'Europe.

Un point d'intérêt à environ trois kilomètres de Marstal est une ancienne tombe à passage dans le village de Kragnæs, dont la couche funéraire la plus ancienne date d'environ 2000 à 3000 avant JC. La chambre funéraire mesure huit mètres sur deux et peut être visitée à vos risques et périls.

Pour le reste, il vaut la peine d'explorer les environs avec ses villages pittoresques à vélo. L'île d'Ærø peut également être explorée en bus, qui est gratuit toute l'année. Les chiens sont également transportés et même les vélos (s'il y a de la place).

Informations sur la marina

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Environs

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